Ça serait, tout de même dommage, d'oublier tout ça !

mardi 27 septembre 2011

Un penseur, pas une tapette, au Ministère des Sports

En 2000, dans son autobiographie sobrement intitulée « L'Ame du conquérant », David Douillet, dressait un véritable éloge de la misogynie.



    « Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n'est pas quelque chose de naturel, de valorisant. Pour l'équilibre des enfants, je pense que la femme est mieux au foyer. »

Plus loin :

    « On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes ! »

Les jolies colonies de vacances


Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a admis lundi s'être fait financer des vacances par l'homme d'affaires Ziad Takieddine, intermédiaire dans des contrats d'armement et poursuivi dans l'enquête sur une présumée corruption lors de la présidentielle de 1995.

Quant à Hortefeux, il se contente d'être sur la photo de famille de la "République irréprochable".  


Reste à savoir qui est derrière l'appareil ?

dimanche 25 septembre 2011

Affaire Karachi : le fil des évènements


Source France Info

De l’attentat de 2002 à des mises en examen au plus près de Nicolas Sarkozy. L’enquête des juges s’est considérablement accélérée ces dernières semaines après l’audition de deux épouses des présumés protagonistes, Thierry Gaubert et Ziad Takieddine.

2011

- 24 septembre : Hélène de Yougoslavie assure dans Le Monde qu’elle a subi des "pressions" et des "menaces".

- 23 septembre : Brice Hortefeux contre-attaque et menace de porter plainte pour diffamation.
Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour "violation du secret professionnel et recel de ce délit".

- 22 septembre : L’ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur à Matignon, Nicolas Bazire, est mis en examen pour recel d’abus de biens sociaux

Nicolas Sarkozy se dit "totalement étranger" à l’affaire. Dans son communiqué, le chef de l’Etat souligne que son nom n’apparaît à aucun moment dans le dossier Karachi et qu’il n’est cité par aucun témoin.

- 21 septembre : Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur et ami de M. Sarkozy, est interpellé et placé en garde à vue. Le même jour, un ancien conseiller en communication du chef de l’Etat, Thierry Gaubert, est présenté au juge d’instruction en vue d’une mise en examen.

- 14 septembre : le juge van Ruymbeke met en examen Ziad Takieddine pour “complicité et recel d’abus de biens sociaux”. Plusieurs témoins l’ont présenté auprès du juge comme un intermédiaire imposé par le cabinet de Philippe Léotard, avant la conclusion au Pakistan du contrat de vente de sous-marins.

- 8 septembre : Hélène de Yougoslavie, l’épouse de Thierry Gaubert est elle aussi entendue par le juge. Ces deux femmes ont le même avocat William Bourdon.

- 30 août : La femme de Ziad Takieddine, Nicola Johnson, qui a fait saisir pendant l’été les biens de son ex-mari dans le cadre d’un divorce conflictuel est entendu par Van Ruymbeke.

- 2 juillet : Médiapart publie un extrait du PV de l’audition de l’ex-trésorier de la campagne d’Edouard Balladur, Renaud Galy-Dejean, qui a été entendu les 10 mai et 14 juin par le juge Renaud Van Ruymbeke. Il s’est dit “incapable” de préciser d’où provenaient certains dépôts en espèces : “Je n’exclus pas que ces fonds m’aient été remis dans de petits cartons, (...) par une personne que je connaissais pas de la cellule meetings. C’est M. Hortefeux qui dirigeait la cellule +meetings”.

- 21 janvier : selon une source proche du dossier, la DGSE écartait dès le jour de l’attentat la piste Al-Qaïda et évoquait une "piste financière" liée à un contrat franco-pakistanais.

2010

- Novembre : des parties civiles demandent l’audition de Nicolas Sarkozy, de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin, qui dira au juge ses “convictions très fortes” d’un financement illicite de "partis proches" d’Edouard Balladur. Mais Matignon refuse au juge van Ruymbeke l’autorisation de perquisitionner la DGSE. Nicolas Sarkozy promet que les documents seront communiqués "en temps et heure".

- 18 juin Le juge antiterroriste Marc Trévidic confirme devant les familles l’existence de "rétrocommissions illicites".

- 26 avril : Libération affirme que la campagne présidentielle d’Edouard Balladur aurait reçu 10 millions de francs pouvant provenir de commissions versées sur un contrat de vente de sous-marins au Pakistan. L’intéressé conteste tout financement illégal.

- 4 février : ouverture d’une enquête préliminaire pour “corruption et entrave à la justice”. Malgré l’opposition du parquet, le juge Renaud van Ruymbeke décidera à l’automne de se pencher sur les soupçons de rétrocommission.

2009

- 16 décembre : deux mois après la création d’une mission d’information parlementaire, six familles de victimes portent plainte pour "corruption" contre le club politique d’Edouard Balladur. Leur avocat, Me Olivier Morice, accuse Nicolas Sarkozy d’être “au coeur de la corruption”. L’Elysée parle de "diffamation".

- 19 juin : l’enquête s’oriente vers un contentieux franco-pakistanais lié à l’arrêt, en 1995, du versement, dans le cadre de contrats d’armements, de commissions et de rétrocommissions qui auraient financé la campagne présidentielle d’Edouard Balladur. Le président Nicolas Sarkozy parle de "fable".

8 mai 2002

Un attentat fait 15 morts à Karachi dans le sud du Pakistan dont 11 salariés français de la Direction des constructions navales. Ils travaillaient à la construction d’un sous-marin. La piste Al-Qaïda est d’abord privilégiée à Paris comme à Islamabad.

Au secours !

Faire ses courses, cuisiner, recevoir, servir et sans oublier de faire les commentaires depuis la salle de bain voire les "chiottes". Bref le concept d'"un dîner presque parfait". Mais vendredi, à l’occasion de la première Fête de la gastronomie française , c’est Frédéric Mitterrand s’est prêté au jeu.

Le ministre de la Culture et de la Communication lui-même !? Rien d'autre à foutre, il est bien sûr ?

mercredi 21 septembre 2011

"Relax"...!



Les réquisitions du parquet de Paris demandant la relaxe de Jacques Chirac et de ses neuf co-prévenus dans un procès de détournement de fonds publics présumés remontant à 1992-1995, illustrent parfaitement une Justice à la botte d'intérêts particuliers et sous la houlette du pouvoir exécutif.

jeudi 8 septembre 2011

De très discrets donneurs d'ordres


La justice a estimé hier que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986 n'a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France.

On se souvient que d'autres pays européens, comme l'Allemagne, avaient pris des précautions pour protéger la population, interdisant par exemple la consommation de lait. En France, rien : comme si le nuage radioactif s'était arrêté à la frontière…


La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a mis hors de cause l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI) le Pr Pierre Pellerin, seul mis en examen, pour « tromperie aggravée », en 2006 dans cette affaire.

Outre le scandale de ce non-lieu, la Justice française confirme sa belle propension à placer des seconds couteaux en première ligne, protégeant ainsi de très discrets donneurs d'ordres. 

Trompé de bouton...!?

François Hollande vote le plan de rigueur... par erreur !
Le candidat à la présidentielle avait délégué son vote au député Jérôme Cahuzac, qui s'est trompé de bouton.

C'est pas un peu leurs boulots à nos députés d'être présents pour les votes ?

dimanche 4 septembre 2011

Après la fuite des cerveaux, la fuite des maçons

C'est à se les mordre. 
Comme s'il ne suffisait pas de voir fuir les cerveaux, voilà la France également confrontée à la fuite de ses maçons.

En effet, le doute a déjà pointé lors du brillant épisode du Terminal 2F, écroulé à l'aéroport de Roissy CDG dont on voit les résultats ci-dessous.

 

Mais hélas cela semble se confirmer, si on observe les loupés garantis par les "couleurs de béton" de chez Bouygues qui voyoutent autour de la construction de l'EPR... "Fleuron" de notre savoir faire atomique !

Quand on pense qu'Anne Lauvergeon a été lourdée pour avoir promu une industrie atomique de qualité vs une industrie low cost, prônée par notre Président-Représentant-Vendeur...?! Les pignoufs ont donc, à présent la main et hélas la truelle.

Photo Le canard enchaîné

Bref, qui s'en est mis plein les fouilles en dégradant la qualité de construction de la sorte...?

Squat, anosognosie et glandouille

Je ne sais pas s'il "perd les boulons" ou encore si son état doit lui éviter une présence à son procès mais à mon sens, il se doit de se tenir avec ou sans lui.

 
Par ailleurs, outre toucher son chèque de présence, "Qu'est-ce que ce glandeur peut bien apporter au Conseil d'Etat... dans son état ?"

Pour rappel également, son incapacité à ouvrir son gouvernement à proportion des électeurs qui l'avaient élu pour son dernier mandat, le 5 mai 2002 avec plus de 82% des suffrages exprimés.  

Pour couronner le tout, en  mai 2007, avant le départ de Jacques Chirac de l'Elysée, ce dernier faisait savoir que  " M. et Mme Chirac n'ont pas encore eu le temps de trouver leur logement. Ils occuperont à titre très provisoire un appartement quai Voltaire " qui leur est prêté par M. Ayman Hariri (le fils de Rafic), le temps de trouver leur domicile définitif.


La SCI appartient à la famille Hariri, et Ayman n'est que le locataire officiel et il paie son loyer au prix du marché. Au moins 10 000 euros le chèque mensuel signé par le fils Hariri, qui, en outre, règle l'intégralité des charges.

Bon, prenons date à cet instant T : C'était quoi ce "service" rendu en échange de  480 000 € de "loyer" ? Et rendez-vous l"année prochaine pour ré évaluation  de rigueur !



Sans oublier, les prébendes, protections, pistons ou autres frais de bouffe de celui qui a tout fait pour reporter ce procès.