Ça serait, tout de même dommage, d'oublier tout ça !

mardi 31 mai 2011

"Journée de la jupe" à l'Assemblée Nationale

C’est la ministre des Sports, Chantal Jouanno, qui ne peut, de son propre aveu, porter une jupe dans l’hémicycle sans entendre dans son dos des remarques salaces."
"C’est une élue UMP de la région parisienne qui répugne à s’asseoir à sa place habituelle lorsque son voisin est là, sûre de s’entendre demander, si elle part prématurément : « Avec qui tu vas tirer un coup? » ou de s’entendre répondre, lorsqu’elle demande tel document, « Je te le donne si tu b… avec moi! »
Ou encore Rachida Dati, considérant que beaucoup d'hommes politiques doivent en ce moment regarder leurs chaussures, en souhaitant que l'on passe vite à autre chose...

Ces témoignages en disent long sur la connerie hallucinante et le manque de tenue de certains de nos députés. Il est de plus affligeant et inquiétant de penser que ces femmes, parmi les plus à même de dénoncer ces écarts voire de gifler un mufle, ne l'ont toujours pas fait. Pour preuve, la réserve voire l'interdiction dans laquelle se cantonne la Ministre des Sports, Chantal Jouanno, de porter une jupe !?


Depuis le film "La journée de la jupe", je pensais, sottement, cette angoisse de porter une jupe, réservée au fin fond des quartiers les plus démunis. 
Il s'avère que ce climat détestable, prospère à l'Assemblée Nationale où nos représentants, sans casquette, capuche ou basket, n'ont même pas l'excuse d'un manque d'éducation, d'une religion ou de la misère. 
Inacceptable, honteux, à gerber... J'ai honte ! Lorsque nous toucherons, prévenez-moi...


Ma lettre à quelques Député(e)s, en copie vers quelques associations et médias :

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les député(e)s

Depuis quelques jours, la presse relaie des témoignages qui en disent long sur l'hallucinant machisme et le manque de tenue de certains de nos députés, censés nous représenter.

Il est aussi affligeant qu’inquiétant de penser que vous, Mesdames ou Mesdemoiselles les Députées, parmi les plus à même de dénoncer ces écarts voire de gifler un mufle, restez sur une insupportable et coupable réserve.

Pour preuve, l'interdiction dans laquelle se cantonne, selon ses dires, Madame la Ministre des Sports, Chantal Jouanno, de porter une jupe à l’Assemblée. Confirmant cette ambiance, parmi d’autres odieuses révélations, Madame Rachida Dati, considérait en début de semaine que “beaucoup d'hommes politiques doivent en ce moment regarder leurs chaussures, en souhaitant que l'on passe vite à autre chose...”

Depuis le film "La journée de la jupe*", je pensais, sottement et avec indignation, cette angoisse de porter une jupe, cantonnée au fin fond des quartiers les plus démunis.

Il s'avère que ce climat détestable, prospère au sein même l'Assemblée Nationale où nos représentants, sans casquette, capuche ou basket, n'ont même pas l'excuse d'un manque d'éducation, ni d'une religion voire de la misère.

C’est insupportable, inacceptable et honteux !

Mesdames et Mesdemoiselles les Députées, ainsi que vous Messieurs, vous êtes censés nous représenter et il serait indigne de laisser le plus haut niveau de la représentation nationale stagner dans l'ambiance des plus glauques des caves de banlieue.

Pointant en cela, le lamentable parallèle que l’on se doit de faire entre l’ambiance d’angoisse et de soumission des jeunes filles banlieusardes que dénonce le film édifiant “La journée de la jupe*”, il me paraîtrait salvateur de lancer un appel pour des "Journées de la jupe à l'Assemblée Nationale"!

D’autres problèmes assaillent sans doute vos agendas, néanmoins l’exemplarité qui doit émaner de notre Assemblée Nationale mérite la plus grande vigilance.
Merci de m’avoir lu et des suites que vous saurez donner à ma proposition.
Veuillez agréer, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les député(e)s, mes respectueuses salutations.

* La Journée de la jupe est un film français de Jean-Paul Lilienfeld, tout d'abord diffusé le 20 mars 2009 sur Arte, puis sorti en salle le 25 mars 2009.


Verges Dumas : "Indécence express"

L’avocat Roland Dumas, ancien ministre français des Affaires étrangères sous Mitterrand, et le célèbre Me Jacques Verges ont effectué une visite remarquée de deux jours à Tripoli. Ils entendent porter une plainte au nom des familles libyennes devant les tribunaux français contre Nicolas Sarkozy pour “crimes contre l’humanité en Libye”.

Faites-les piquer qu'on n'en parle plus ou qu'on les attache définitivement ici !

Mémorial UT 772 dans le Ténéré

dimanche 29 mai 2011

Salon du Bourget : Airbus et le BEA au stand "à cabrer"

Départ en pleine post-combustion pour le BEA et son premier point d'enquête sur l'étude des boites noires de l'AF 447, Rio-Paris !?


Pas une seule fois dans le texte, les mots "sondes Pitot" contre huit fois le terme "à cabrer".

"A cabrer" soit l'inverse même, des règles de base du pilotage, en cas de décrochage.

On peut ainsi trouver dans la presse : "Les experts sont formels : pour éviter le drame, le pilote aurait dû pousser le manche - et non le tirer - pour réduire l'incidence et retrouver de la portance." (Le Figaro)

Ou encore, le président exécutif d'EADS, Louis Gallois (sur Europe 1) qui a pour sa part retenu que l'incident n'a duré  " qu'une minute et demi !  "

Juste la moitié du temps de chute, ça laisse donc l'autre moitié pour se rattraper...!

Elle est pas "belle" cette fable et surtout si simple : Trois pilotes de ligne confirmés, présents au cockpit, et qui auraient donc tous oublié les règles les plus élémentaires du pilotage. 

N'y aurait-il pas plutôt : Des informations contradictoires émanant de l'appareil ? Des sondes Pitot HS ? Une technologie surestimée et des formations en conséquence ? 

Ça commence très fort ! Remontée à la surface des boites noires certes. Quant à la vérité c'est moins sûr.

samedi 28 mai 2011

Georges Tron prend son pied...

....et surtout ceux d'employées municipales avec lesquelles, il exerce de fait une relation hiérarchique. Qu'il soit suffisamment abruti pour ne pas identifier en cela tous les éléments constitutifs d'un harcèlement, me laisse pantois.

J'ai le souvenir d'avoir initié une commission d’enquête, six mois durant, pour harcèlement sur de simples questionnements sur les aspirations sexuelles d'un steward, tenus à bord d'un avion, par un instructeur. Il en faut donc bien moins que ce que relatent les employées de la Mairie.


Deux anciennes employées municipales de Draveil (Essonne), ville dont il est le maire, ont déposé plainte pour "harcèlement sexuel" contre M. Tron. Les deux femmes accusent M. Tron, adepte de la réflexologie plantaire, de leur avoir prodigué des massages de pied qui ont dégénéré en violences sexuelles.

Présomption d'innocence certes, mais doublée d'une sévère présomption de connerie. Une telle légèreté pour un élu de la République, de plus Secrétaire d'Etat me fait penser que ce crétin devrait, de plus, être attaqué pour exercice illégal de la "médecine".

vendredi 27 mai 2011

"A nos frais" vs "Sur son compte"

Revoir Hervé GAYMARD, champion de l'immobilier parisien, à nos frais, fait toujours plaisir...!

Puissante cette mémoire Daily Motion !

jeudi 26 mai 2011

Bouse verbale...

... et cérébrale !
La députée UMP Brigitte Barèges, membre de La Droite populaire, a provoqué un tollé mercredi en lançant, à propos d'un texte PS visant à autoriser le mariage homosexuel, 
«et pourquoi pas des unions avec des animaux ?».
Potentiel très prometteur, depuis hier, pour la Droite populaire...

mercredi 25 mai 2011

Embardée démagogique

90 % des Français en ont entre 10 et 12  points sur leur permis. C'est bien la preuve que la plupart des automobilistes respectent les règles. Curieux que le Gouvernement n'obéisse pas à la loi du plus grand nombre.

Une embardée démagogique pour satisfaire les rares amateurs de chrono routiers... et cela à l'initiative de 73 députés UMP. On rêve !

Bien plus discrets voire endormis, ces mêmes 73, pour demander quelques comptes, par exemple, sur notre engagement en Libye ou notre maintien en Afghanistan.

dimanche 22 mai 2011

Droits de la femme

Ras le bol des analyses des petites phrases merdiques ou maladroites des uns et des autres. Ras le seau également des fondements psychologiques de ce qui se résumera tout simplement, soit à un harcèlement, soit un viol ou encore l'énorme mensonge de cette femme de chambre.

Saura-t-on d'ailleurs jamais la vérité, tant la justice va permettre quantité de revirements, transactions ou autres bricolages basés sur le "pognon".

Plutôt que de se "masturber" l'esprit autour des motivations profondes d'un soi-disant, éventuel acte manqué, ne sera-t-il pas plus important de se poser, encore et toujours, des questions sur la place des femmes dans notre société française. Sans parler d'autres culs de basses fosses exotiques, creuset de plus profondes et graves inégalités.

Liberté, égalité, fraternité... pourquoi pas ? 
Et si nous commencions par la simple équité de salaire pour un même poste de travail, dans notre beau pays donneur de leçons.

Quant aux gros balourds dans la vidéo ci-dessous, je note avec espoir leur génération, un peu passée voire dépassée,.... laissant à la nouvelle, toute la charge de cette évolution à porter.






samedi 21 mai 2011

Avoir un bon copain...

Avoir un bon copain... c'est chouette mais ce n'était pas dans ce rôle que j'attendais Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux, lors de l'émission de France 2 sur DSK.
Outre son oubli total de la présumée victime, sa défense trop enflammée de son ami a laissé un grand trouble. Bref, un pitoyable prestation de celui dont j'attendais, comme à l'accoutumé et il était grand temps, une élévation des débats. Loupé !


Laurent Joffrin, directeur de la rédaction du Nouvel Obs, écrit même : « Robert Badinter a pu être heurté par ma véhémence. J'en suis désolé. Mais elle s'est manifestée en faveur d'une cause qui me paraît juste, et qui correspond aux valeurs que l'ancien Garde des Sceaux a illustrées avec tant de courage et de brio. »


Plus un petit florilège de conneries des autres bons copains

lundi 16 mai 2011

Des images... très dures !?

"Des images très dures !" c'est ainsi que quelques hommes politiques qualifient les images de DSK sortant, cette nuit, du poste de police new-yorkais ? Emmanuel Vals va jusqu'à "cruelles" !

Sans pour autant, dénier à DSK toute présomption d'innocence, je dois avouer gouter ces images, illustrant la Justice en marche d'un pays qui n'épargne pas les puissants.

Nous sommes pas habitués certes, mais inspirez-vous, chers politiques français, de cette équivalence de traitement entre le dealer de drogue, le cogneur d'enfant, l'arnaqueur banquier  et le directeur du FMI, à laquelle beaucoup aspirent.

mardi 10 mai 2011

ISF vs RSA

C'est bien cette semaine que sera voté le relèvement des seuils de l'ISF... plutôt que d'en exclure simplement, l'habitation principale ?
Mais quelle honte ! Et cela, dans le même instant, que cette course aux idées les plus discriminantes, sans doute irréalisables et de plus génératrices d'un puissant dumping social ! 
En effet, si les "petits métiers" pré supposés être accomplis gratuitement, ça ne va pas être long pour pointer le peu de nécessité de les rémunérer, hors cadre du RSA...

Reste à savoir si Wauquiez est en mission ou non ?

En tout état de cause, c'est aussi minable qu'injuste et infondé !


Wauquiez sonne la charge contre l'assistanat par lemondefr

dimanche 8 mai 2011

"Crétinisation" béate

Pour le 1er mai, Fillon, Juppé, Guéant s'en sont allés bras dessus-bras rejoindre les cortèges des pélerins du Vatican. Messe de béatification de Jean-Paul II. Et ce, au nom de la France romaine et apostolique laïque et Républicaine, bien entendu.


Pourtant il ne s'agit ni d'un enterrement, ni d'une rétrospective sur l'action "laïque" de ce pape, mais d'une bé-a-ti-fi-ca-tion +

Il y a 140 ans, on mourrait sur les barricades de la Commune de Paris pour exiger la République, une et indivisible, la République laïque.

L'expression latine "gratis pro Deo" du Moyen Âge signifiant gratuitement pour l'amour de Dieu, et qui s'emploie, ironiquement, avec le sens de gratuitement.

Pile dans le titre de ce blog

"Un tiers des bénéfices des entreprises doit aller aux salariés", proclamait Nicolas Sarkozy en 2009