C’est la ministre des Sports, Chantal Jouanno, qui ne peut, de son propre aveu, porter une jupe dans l’hémicycle sans entendre dans son dos des remarques salaces."
"C’est une élue UMP de la région parisienne qui répugne à s’asseoir à sa place habituelle lorsque son voisin est là, sûre de s’entendre demander, si elle part prématurément : « Avec qui tu vas tirer un coup? » ou de s’entendre répondre, lorsqu’elle demande tel document, « Je te le donne si tu b… avec moi! »
Ou encore Rachida Dati, considérant que beaucoup d'hommes politiques doivent en ce moment regarder leurs chaussures, en souhaitant que l'on passe vite à autre chose...
Ces témoignages en disent long sur la connerie hallucinante et le manque de tenue de certains de nos députés. Il est de plus affligeant et inquiétant de penser que ces femmes, parmi les plus à même de dénoncer ces écarts voire de gifler un mufle, ne l'ont toujours pas fait. Pour preuve, la réserve voire l'interdiction dans laquelle se cantonne la Ministre des Sports, Chantal Jouanno, de porter une jupe !?
Depuis le film "La journée de la jupe", je pensais, sottement, cette angoisse de porter une jupe, réservée au fin fond des quartiers les plus démunis.
Il s'avère que ce climat détestable, prospère à l'Assemblée Nationale où nos représentants, sans casquette, capuche ou basket, n'ont même pas l'excuse d'un manque d'éducation, d'une religion ou de la misère.
Inacceptable, honteux, à gerber... J'ai honte ! Lorsque nous toucherons, prévenez-moi...
Ma lettre à quelques Député(e)s, en copie vers quelques associations et médias :
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les député(e)s
Depuis quelques jours, la presse relaie des témoignages qui en disent long sur l'hallucinant machisme et le manque de tenue de certains de nos députés, censés nous représenter.
Il est aussi affligeant qu’inquiétant de penser que vous, Mesdames ou Mesdemoiselles les Députées, parmi les plus à même de dénoncer ces écarts voire de gifler un mufle, restez sur une insupportable et coupable réserve.
Pour preuve, l'interdiction dans laquelle se cantonne, selon ses dires, Madame la Ministre des Sports, Chantal Jouanno, de porter une jupe à l’Assemblée. Confirmant cette ambiance, parmi d’autres odieuses révélations, Madame Rachida Dati, considérait en début de semaine que “beaucoup d'hommes politiques doivent en ce moment regarder leurs chaussures, en souhaitant que l'on passe vite à autre chose...”
Depuis le film "La journée de la jupe*", je pensais, sottement et avec indignation, cette angoisse de porter une jupe, cantonnée au fin fond des quartiers les plus démunis.
Il s'avère que ce climat détestable, prospère au sein même l'Assemblée Nationale où nos représentants, sans casquette, capuche ou basket, n'ont même pas l'excuse d'un manque d'éducation, ni d'une religion voire de la misère.
C’est insupportable, inacceptable et honteux !
Mesdames et Mesdemoiselles les Députées, ainsi que vous Messieurs, vous êtes censés nous représenter et il serait indigne de laisser le plus haut niveau de la représentation nationale stagner dans l'ambiance des plus glauques des caves de banlieue.
Pointant en cela, le lamentable parallèle que l’on se doit de faire entre l’ambiance d’angoisse et de soumission des jeunes filles banlieusardes que dénonce le film édifiant “La journée de la jupe*”, il me paraîtrait salvateur de lancer un appel pour des "Journées de la jupe à l'Assemblée Nationale"!
D’autres problèmes assaillent sans doute vos agendas, néanmoins l’exemplarité qui doit émaner de notre Assemblée Nationale mérite la plus grande vigilance.
Merci de m’avoir lu et des suites que vous saurez donner à ma proposition.
Veuillez agréer, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les député(e)s, mes respectueuses salutations.
* La Journée de la jupe est un film français de Jean-Paul Lilienfeld, tout d'abord diffusé le 20 mars 2009 sur Arte, puis sorti en salle le 25 mars 2009.
Depuis quelques jours, la presse relaie des témoignages qui en disent long sur l'hallucinant machisme et le manque de tenue de certains de nos députés, censés nous représenter.
Il est aussi affligeant qu’inquiétant de penser que vous, Mesdames ou Mesdemoiselles les Députées, parmi les plus à même de dénoncer ces écarts voire de gifler un mufle, restez sur une insupportable et coupable réserve.
Pour preuve, l'interdiction dans laquelle se cantonne, selon ses dires, Madame la Ministre des Sports, Chantal Jouanno, de porter une jupe à l’Assemblée. Confirmant cette ambiance, parmi d’autres odieuses révélations, Madame Rachida Dati, considérait en début de semaine que “beaucoup d'hommes politiques doivent en ce moment regarder leurs chaussures, en souhaitant que l'on passe vite à autre chose...”
Depuis le film "La journée de la jupe*", je pensais, sottement et avec indignation, cette angoisse de porter une jupe, cantonnée au fin fond des quartiers les plus démunis.
Il s'avère que ce climat détestable, prospère au sein même l'Assemblée Nationale où nos représentants, sans casquette, capuche ou basket, n'ont même pas l'excuse d'un manque d'éducation, ni d'une religion voire de la misère.
C’est insupportable, inacceptable et honteux !
Mesdames et Mesdemoiselles les Députées, ainsi que vous Messieurs, vous êtes censés nous représenter et il serait indigne de laisser le plus haut niveau de la représentation nationale stagner dans l'ambiance des plus glauques des caves de banlieue.
Pointant en cela, le lamentable parallèle que l’on se doit de faire entre l’ambiance d’angoisse et de soumission des jeunes filles banlieusardes que dénonce le film édifiant “La journée de la jupe*”, il me paraîtrait salvateur de lancer un appel pour des "Journées de la jupe à l'Assemblée Nationale"!
D’autres problèmes assaillent sans doute vos agendas, néanmoins l’exemplarité qui doit émaner de notre Assemblée Nationale mérite la plus grande vigilance.
Merci de m’avoir lu et des suites que vous saurez donner à ma proposition.
Veuillez agréer, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les député(e)s, mes respectueuses salutations.
* La Journée de la jupe est un film français de Jean-Paul Lilienfeld, tout d'abord diffusé le 20 mars 2009 sur Arte, puis sorti en salle le 25 mars 2009.