Comment Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères de la République, intervenant à l'Assemblée nationale en lisant un texte, a-t-elle pu proposer une coopération sécuritaire à la Tunisie au moment où les morts se comptent par dizaines ?
C'était dans le cadre de la séance des questions au gouvernement, mardi, en réponse à la question d'un député qui relevait l'« incohérence » entre la position française en faveur de la démocratie en Côte d'Ivoire, et son soutien « indéfectible à la dictature de M. Ben Ali ». La réponse de la ministre, après avoir « déploré » les violences :
« Nous proposons que le savoir-faire qui est reconnu dans le monde entier de nos forces de sécurité permette de régler des situations sécuritaires de ce type.
C'est la raison pour laquelle nous proposons aux deux pays [Algérie et Tunisie, ndlr], dans le cadre de nos coopérations, d'agir en ce sens pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l'assurance de la sécurité. »
« Nous proposons que le savoir-faire qui est reconnu dans le monde entier de nos forces de sécurité permette de régler des situations sécuritaires de ce type.
C'est la raison pour laquelle nous proposons aux deux pays [Algérie et Tunisie, ndlr], dans le cadre de nos coopérations, d'agir en ce sens pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l'assurance de la sécurité. »
Et n'oublions pas, entre autres puissantes conneries du moment, Frédéric Mitterrand : Une dictature ? «Tout à fait exagéré»
Une vista "incontestable" de la situation par notre Gouvernement, quand on pense que le Président tunisien s'enfuira de son pays dans les jours suivants...
Une vista "incontestable" de la situation par notre Gouvernement, quand on pense que le Président tunisien s'enfuira de son pays dans les jours suivants...
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