Ça serait, tout de même dommage, d'oublier tout ça !

jeudi 9 septembre 2010

Argent de Tapie

1992 : Bernard Tapie veut vendre Adidas. Le Crédit lyonnais se charge de la transaction pour 300 millions d’euros. Deux ans plus tard, la banque, alors publique, revend la société allemande pour la modique somme de 670 millions d’euros. Tapie crie au loup et porte l’affaire devant les tribunaux.

2005 : la cour d’appel de Paris lui donne raison et condamne le Lyonnais à lui verser 135 millions d’euros.

2006 : la cour de cassation annule ce jugement, elle considère que la banque n’a commis aucune faute.

2007 : nouveau rebondissement. Le Consortium de réalisation (CDR), l’organisme chargé de défendre les intérêts de l’ancien Crédit lyonnais, décide d’ouvrir des négociations avec Bernard Tapie alors qu’il était sur le point de remporter la victoire judiciaire. Les négociations se font sous l’égide d’un tribunal arbitral composé de trois personnes choisies par les deux parties.


2008 : le tribunal décide que la banque doit verser à Tapie la somme de 395 millions d’euros, dont doivent être déduits les impôts et les dettes de l’homme d’affaires. La polémique enfle. Pour éteindre l’incendie, la ministre de l’Economie, Christine Lagarde avait assuré qu’au final Bernard Tapie n’aurait touché que 20 à 50 millions d’euros. Les révélations du Canard Enchaîné ont remis en cause cette affirmation et portent la somme à 210 millions d'euros.

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